Emril "le trancheur" Langue de Sec
Ouf ce titre doit faire peur aux brodeuses qui passeraient par là. Quand j'ai commencé ce blog, j'avais l'intention de parler de trois choses: de broderie, j'en parles beaucoup, de voyage, autant que j'en ai fait, c'est à dire peu, et de jeu de role.Et oui, de jeu de role, parce que oui, ma bonne dame, une fois par semaine, enfin j'essaie, je plonge mon imaginaire dans un autre monde avec tout un groupe d'autre personne. Aujourd'hui dans ce post, je vais vous parlez du dernier personnage que j'ai créé. Je suis normalement plutôt une habituée des personnages féminins de race petite, mais pour le coup j'ai eu envie de changer et je vous présente:
Emril "Le Trancheur" Langue de Sec
Emril est le fils unique d'un couple très mal assorti une pauvre
jeune fille qui n'avait jamais vu la mer marié à un marin alcoolique
qui l'avait acheté à ses parents. Très vite Emril est né, mais aussi
très vite le père est mort de son alcolisme ou de ses baguarres dans
les pubs, personne ne sait vraiment. La jeune Ophélie se fit un devoir
de bien éduqué son fils en même temps qu'elle devenait la lavandière
d'une des familles riches de la région. L'enfance d'Emril se passa dans
la pauvreté, mais entourée de l'amour d'une mère qui voyait en lui sa
raison de vivre.
Agé de 12 ans, comme tous les
gamins de son âge vivant dans une ville portuaire, il se promenait et
jouait sur les quais. Il ne faisait déjà pas son âge et était bien plus
grand que les autres du mêm age. Un jeune homme vint lui présenter la
vie de marin, en espérant l'engager sur son bateau, Emril, quand même
pas si nigaud, demanda la paie et répondit au marchand. "Je préfères
encore devenir pirates, j'aurais au moins ma liberté." Cette phrase
dite si innocemment ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. Le soir
quand il rentra à la maison, il trouva sa mère en grande discussion
avec un homme portant un tricorne. Sa mère ne fit même pas l'effort de
le présenter, il dut le faire lui même, c'était le capitaine Gorge Vive
du navire l'Alizée et il cherchait un mousse. Lorsque sa mère détourna
son attention un instant, il saisit l'occasion de dire les mots justes
pour convaincre le petit: "Tu pourras gagner de l'argent et aider ta
mère." et Emril signa immédiatement.
Le jour du
départ, sa mère était en pleurs sur le quai et Emril lui disait d'un
ton joyeux qu'il reviendrait bientôt et s'occuperait d'elle. Il grandit
et devint un fier gaillard plus grand que la majorité des autres
marins, il passa de mousse à gabier et finit même quartier-maitre sur
l'Alizée. Son allure rustre contredisait avec les bonnes manières que
lui avaient inculquées sa mère. Il revenait tous les deux ans pour lui
donner de l'argent et lui mentait sur sa vie réelle. Il n'était pas
simplement marin, il était pirate et un qui devenait célèbre
d'ailleurs. Sa taille et sa force l'avaient vite fait apprécié sur le
bateau. Il devait avoir dix-huit ans, le physique d'un homme aguerri
quand ils attaquèrent un navire marchand, la sitiuation semblait
délicate et en tant que gabier, il aurait du rester dans les mats, mais
dans l'odeur des combats, il prit la mouche se saisit du sabre et sans
aucune technique, il entra dans le combat. Le soir même, on le
baptisait de son surnom "le trancheur". Il vivait une vie heureuse à
voguer sur les océans des terres du milieu et se vyiaient bien
économiser pour ouvrir une petite taverne lors de ses vieux jours.
Mais il y eut le Carembolique, un navire de croisière qui
transportait des passagers et des marchandises, ils attaquèrent à la
méthode standard volant les valeurs des passagers et les marchandises.
Emril se débattait avec un des lieutenants de bords qui ne trouvait pas
cela à son goûts, une fois éventré, il se retrourna et se trouva face à
face avec un homme qui prononçait des phrases incompréhensibles. Il
allait le passé au fil de sa lame quand la corne de retrait sonna et il
s'en alla. Le lendemain matin, il découvrit son cauchemar et sa
malédiction, il avait hérité d'un horrible mal de mer, il restait
accosté à la rambarde le teint verdatre sans pouvoir faire autre chose
sous peine que son estomac ne se révolte. Le capitaine Gorge Vive et
lui se séparèrent avec affection, il avait été comme un père pour lui
et s'établit à Osgilliat comme serveur/videur d'une taverne locale, le
patron ayant été son prédecesseur comme quartier maitre. Il vivait dans
la tristesse de ne plus pouvoir voguer sur les mers.
Et c'est à ce moment là que la partie de jeu de role avec mes amis commencent.